En premier lieu, nous remercions les électeurs qui nous ont permis d’être là aujourd’hui et pour 6 ans.
Lors de cette élection municipale, nombreuses et nombreux sont celles et ceux qui se sont abstenus. Notre démocratie est ébranlée lorsque 68% s’abstiennent et que par conséquent, le maire d’une commune comme la nôtre ne représente que 14% des Magnymontois inscrits sur les listes électorales. Sans parler des habitants non inscrits pour des raisons diverses, y compris celle d’être étrangers non européens qui, bien qu’étant sur notre sol depuis de nombreuses années, y travaillant et payant des impôts n’ont pas le droit de voter malgré les promesses de Mitterrand en 81 et de Hollande en 2012 et naturellement de Macron. Nous sommes donc élus par un pourcentage totalement insuffisant de la population active
Rendre les habitants acteurs des décisions qui les concernent
Contrairement aux pratiques actuelles, nous sommes résolument favorables à un véritable fonctionnement démocratique de notre ville et sommes profondément attachés à la transparence des décisions. Pour ce faire,
Le vote blanc consiste pour un électeur à déposer dans l’urne un bulletin blanc dépourvu de tout nom de candidat ou une enveloppe vide. Il indique une volonté de participer au débat démocratique mais marque un refus des choix proposés.
Ce type de vote est clair et signifie : “Je veux participer mais ce que vous me proposez ne me convient pas.” Il doit permettre de révoquer une offre politique jugée inappropriée .
Aujourd’hui encore, le droit de vote n’est pas universel : à Brunei, monarchie absolue, ni les hommes ni les femmes n'ont le droit de vote ; en Arabie saoudite, le 12 décembre 2015, les Saoudiennes participaient pour la première fois aux élections municipales de leur pays.